A l'antre des Rencontres.

Neutre Nombre de messages : 10 Age : 31 Date d'inscription : 30/04/2009

[Petite explication non-négligeable : Ce lieu est un endroit pour des rencontres RPs, toutes interactions (mort etc) ne concernent que ce post et non le forum. Dans ce sens, peu importe ce que vous faites ici, ça n'affectera pas votre personnage donc aucune augmentation ou régression possible. Ce lieu est conçu de façon à ce que vous puissiez tous Rps ensemble, Déchu comme Xunlai afin de faire de plus amples connaissances RP, plus pratique que la Chatbox. Toutes fiches en cours ou validée est autorisé à participer et limite recommandée pour que nous puissions voir votre potentiel. Merci de respecter les conditions RP que je vais indiquer dans ce premier post comme les conditions matériologiques, etc.]

L'Antre des rencontres, un lieu comme qui l'indique, propice à la rencontre. C'est une pièce immense, en réalité, une petite ville dans un bâtisse immense. Le bâtiment fait environ 20 mètres de long sur 15 de large. Cet aspect de poutres apparentes, d'absence de briques voyantes donne tout simplement l'impression d'une grange ou d'une taverne immense. Eh bien, ce sont les deux. A l'Antre des Rencontres, on trouve un peu de tout : tavernes, granges, écuries, échoppes, marchés et dortoirs. Tous ces services sont dans des proportions très réduites que dans une véritable ville mais donne une petite vie intra-communautaire. Le ton dominant est l'ôcre-marron. En effet, le lieu n'est que très peu aménagé. En passant les doubles portes haute de 3 mètres, on peut y voir à l'intérieur...

Au rez-de-chaussé, on trouve sur les côtés des écuries et des box. Lorsqu'on avance d'une dizaine de mètres se trouve un escalier large d'environ 6 mètres pour accéder au coeur de la petite ville interne. Le sol du rez-de-chaussée n'est que de la terre et poussière, expliquant aussi pourquoi on l'a souvent l'envie d'éternuer quand on y entre. L'odeur y est assez forte avec tous les passages, les chevaux, la paille et la poussière.

Lorsqu'on accède à ce premier étage, une chose vous frappe fortement, la luminosité. De larges fênetres se trouve presque partout, faisant entrer la lumière d'une manière presque divine. Sinon, on y trouve toute l'action de la bâtisse, tavernes, marchands, forgeurs d'armes, un peu de tout en nombreux réduits. Un petit comptoir se trouve au centre de cet étage au plancher plaintif, on y sert un peu de tout mais il n'y a que peu de personnes suite à la taille réduite de l'établissement. Il y a trois tavernes avec deux-trois dortoirs chacune, elles se trouvent sur les côtés car les marchés et marchands forment un cercle tout autour de l'étage, permettant de circuler tout en observant les articles. C'est aussi pourquoi le premier étage est de loin le plus bruyant, beaucoup d'êtres vivants y passent.

Au troisième étage se trouve être le plus silencieux, il est découpé en trois parties. Un grenier, une petite chapelle amenagée pour prier le Créateur et des dortoirs communs. C'est aussi pourquoi c'était très peu éclairé, des bougies étant installées un peu partout afin de savoir vers où on se dirige. Les dortoirs sont à même le sol et sont de simple amas de paille ou matelas en plume en piètre état. Il n'est pas inhabituel d'y voir toutes types de personnes alors faites attention à vous...

Ainsi est l'Antre des Rencontres...

La ville Neutre... Tout ça n'était qu'un simple amas de chair et de stupidité à ses yeux. Une pestilnence suffocante qui lui infestait les entrailles à chaque bouffée d'air. Que de ressentis différents animaient les habitants et lui, un seul et unique : la haine. Et la seule rescapée de son unique émotion était Läme. Ces simples vidagations quant à la nature infligeante de l'humanité durèrent toute la nuit. Quand tout est au repos, c'est le moment le plus propice à l'éveil... Ses pas avaient foulés les pavés de la ville alors que le calme et l'obscurité de la nuit s'étaient pleinement installés. A l'aube, de fins rayons perçants venaient taper contre son visage, mettant une main devant ses yeux tout en avançant.

* Humf, foutu soleil... *

Décidant de ne s'infliger encore une telle aggression luminescente, il prit la direction vers une immense bâtisse. Il frappa trois fois lourdement de son poing ganté et attendit légèrement. Les portes étaient immenses et ne semblaient s'ouvrir alors il prit ses appuis et commença à la pousser en soufflant fortement. Ses muscles forçaient de toutes partes la porte s'entrouva suffisamment pour qu'ils puissent rentrer. Lors de son entrée, quatres hommes sensés ouvrir les doubles portes étaient vraiment surpris de la force déployée, ils allaient pourtant le faire mais la patience n'était pas un fort à Ryuuku. Il traversa le rez-de-chaussé sans une expression, le visage glacial. Tout était très calme pour lui et l'air non-désagréable comparé à celui des Catacombes. Il prit son élan vers l'escalier et le gravit lentement. Ses pas commençaient à lourdement craquement sur les planches de bois et une arrivé en haut, la surprise fût forte mauvaise. La lumière profusait et le bruit également. Ne supportant autant de paroles mélangées, il se recrovilla lentement en couvrant ses oreilles. Une fois son calme revenu, il s'empressa de gagner le prochain escalier en bousculant quelques personnes au passage. Il gravit les marches deux par deux, le plancher criait à la mort. Son supplice fût vite terminé au troisième étage, le bruit s'estompait et tout était sombre. Il marcha beaucoup plus lentement, prenant le temps de poser ses mains sur les murs pour mieux examiner les alentours. Il se dirigea vers un semblant de dortoir et s'allongea à même le sol alors que tout le monde en partait. Il se sentait seul... Il se tourna sur le côté et entoura ses bras armurés autour de lui, il défaissa le gant de sa main gauche et carressa doucement son tatouage du revers des doigts. Il prit un certain temps de le faire, soupirant quelques fois. Il posa sa main en-dessous de son crâne pour s'en servir comme coussin et prit un long soupir avant de fermer les yeux.

- "Tu me manques..."

Et il ferma les yeux, espérant qu'une femme vienne lui voir pour lui faire oublier sa solitude.

Elle l'avait vu arriver, entendit les craquement du bois et vit les autres occupants s'en aller à sa venue. Élel était la seule qui était restée, mais il ne l'avait pas remarqué, elle restait dans l'ombre, observant, les yeux semi-clos, cachant le blanc de ses yeux. Sa robe était placée d'une façon si méthodique qu'elle était prise pour un ramassis de draps.

Élel avait passé une bonne demi-heure à faire chaque plis sur sa robe, s'occupant de tout et de rien, en attente d'une bagarre pour pouvoir trancher le tout. Sa taille lui rendait la tâche encore plus simple. Plus tu es petit, plus il est facile de te cacher. Élel le savait bien et son camouflage était presque parfait, hormis se tatouage qui, même triplement emmitouflé, continuait de briller d'un rose éclatant.

En effet, son humeur était joyeuse, fort joyeuse, elle avait trouve un instant de calme et de sérénité, le calme avant la tempête. La tempête qu'elle attendait impatiemment, qu'elle souhaitait, chérissait. Tempête qui guidait sa vie. Sa vie, sa force...la chair humaine tranchée et le sang chaud coulant sur le sol. La simple idée de mort dans sa tête lui donnait des envies, elle en jouissait presque. Sa respiration était chaude, puissante.

Élel ne put s'empêcher de porter la main à sa lame, caressant le pommeau. Cette lame qui avait enlevé tant de foi la vie et qui avait sauvé la sienne aussi souvent. Cette lame qui, simplement dégainée inspirait la crainte. Cette lame était la sienne.

Cette petite fille bien innocente, qui semblait cachée, n'est qu'un simple serpent lové entre les draps d'où s'échappe une douce odeur de thym. Qui attends patiemment, attendant de sentir une menace pour attaquer, pour tuer. Cette petite fille, qui ne reste qu'une gamine de 10ans dont les idéologies ont été conditionnées pour le meurtre et le pillage. Une simple âme errante, dont tout but à été réduit à néant, un pion ravageur, agissant sous les dires de son maître, son père.