En cavale. [Ouvert]

Elle faillit crier quand Ryu la souleva brusquement du lit.
Que se passait t-il ?

Et pourquoi la portait elle ?
Elle savait courir !

Läme voulut protester mais un coup d'oeil lui suffit de savoir qu'il n'était pas d'humeur à discuter.
Son visage était fermé, distant et féroce.

Un frisson parcourut son corp,
Elle avait si mal a la tête,
Les tanguements de gauche à droite,
Les hurlements...

Tout était confus.
La paysage divaguait,
arbres,terre,ciel,feu ?

La jeune femme se perdait dans ses rêves et la réalité,
Le néant l'engouffrait.

Les rêves s'immobilisent,
Les cauchemards reviennent,
Le néant l'envahie.

Läme perdît connaissance dans les bras de Ryuuku.

*Aide moi*

Tout aillait bien vite, son allure, son souffle, le paysage qui défilait et quant au temps de réaction qu'il fallait, également. Il lâchait de grandes bouffées d'air et ses foulées ne pouvait s'accélérer, son armure et Läme lui pesait trop pour pouvoir aller plus vite. Il commençait doucement à pleuvoir et cela embrumait son chant de vision, il ne voyait pas à plus loin de 10 mètres. La végétation semblait changer de couleur, tout l'environnement n'était plus qu'un voile transparent d'une couleur bleu marine, la pluie était diluvienne. Les troncs devenaient noirs, le ciel complètent opaque, comme si une course ne suffisait pas, il fallait en engranger la difficulté. Même si il ne concentrait son esprit à continuer sa folle enjambée, il sentit Läme se relacher de ses bras et la vit brièvement fermer ses yeux, sans doute avait-elle perdu connaissance.

* Nous allons nous mettre en sûreté, tiens bon. *

Il vit un énorme trou noir au milieu d'un paysage gris, sans doute cela était une grotte, il s'y précipita en s'enfonçant peu à peu dans la boue constituée par le mélange pluie/terre. La grotte était petite, elle s'enfonçait à peine sur une dizaine de mètres et semblait plus à renfoncement de colline. Seul le bord de la grotte était trempée, à l'intérieur l'air était frais et humide mais aucune goutte d'eau ne dépassait l'entrée de plus de deux mètres. Ryuuku déposa Läme au fond de la grotte en otant son plastron, tâchant tant bien que mal de lui en faire un soutien pour son dos. Il lui déposa un doux baiser sur son front et s'avança vers l'entrée, on ne voyait vraiment rien, la pluie était infernale et même à deux mètres, on n'y pouvait rien distinguer. Dans ce cas, aucun risque que la milice puisse les repérer. Une fois le périmètre vérifé par un coup d'oeil évasif, il rejoigna Läme. Il avait très froid, son armure dégoulinait de boue et d'eau, cela lui attaquait même son dessous de cuir. Il ôta toute son armure d'onyx et la déposa non loin de lui au cas où. Puis il ôta son haut de corps, grelottant et claquant des dents à cause du froid, la pluie avait trempé tous ses vêtements. Alors il décida d'ôter sous vêtements, gardant une simple étoffe de tissu pour cacher son bassin et ce qui l'accompagnaient. Il mit ses vêtements de cuirs au-dessus de son armure en espérant qu'ils finirèrent par sécher. Afin de patienter et surtout de se réchauffer, il se colla à elle, entièrement. Il continua d'avoir froid mais s'éprit d'affection en frottant son visage contre le sien, tels que le font les félins lorsqu'ils s'aiment, en lui chuchotant des mots doux.

*Rêves, cauchemards, rêves, cauchemards..*

Läme se retournait pour la centième fois, elle gémissait, criait.
Les cauchemards augmentaient sa tension.
Ses yeux s'ouvraient se fermaient.
Elle avait tellement mal.

Jusqu'à se que son corp tape violament celui de l'homme à ses côtés.
La jeune femme sursota en se relevant brusquement.

-Oh, Ryu... Désolée.

Elle lui caressa le visage un sourire fièvreux aux lèvres.
C'était beaucoup trop.
Le mal de tête continuait, ses yeux replongeaient dans le noir.

Fatigue,trouble,douleurs.

-Ryu, j'ai mal...

Sa voix était faible et macabre,
Telle était les humains.
Faibles et macabres.

La jeune Xunlaï finit par s'alonger inconsiament par terre..

Elle était malade.
Très malade.

La nuit avait passée et pourtant la milice n'avait pas retrouvé leurs traces, quel soulagement. Ils étaient maintenant sans doute rentrés ou trop loin, bien loin d'eux dans tous les cas. Pendant la nuit, il s'était assoupi quelques minutes et avait passer le plus clair de son temps à grelotter auprès jusqu'à que sa chaleur le revigora. Le soleil se levait lentement, faisant perler toutes les gouttes d'eau au-dehors et tira Ryuuku de sa torpeur. Puis il sentit Läme bouger contre elle, s'excusant, il lui adressa un simple sourire sincère pour lui faire comprendre que ce n'était rien du tout. Et quelques instants, il la sentit brûlante et ses dires n'étaient pas moins rassurantes. La pluie avait dû la tremper et elle avait dormi avec ses habits froids, et ils ne pouvaient faire de feu sous peine d'alerter leur présence pendant la nuit. Il m'embrasse très tendrement et lui dit à l'oreille.

- Je vais chercher de quoi te revigorer, il va falloir te ôter tes vêtements, ils sont trempés. Les miens ont peu séchés, ils t'iront.

Il l'embrasse une seconde fois et s'affaire du mieux qu'il pouvait pour la mettre nue sans la déranger pour ensuite lui mettre ses vêtements relativement secs en les disposant telle une couverture sur elle, il fallait la réchauffer, il fallait qu'elle transpire. Il disposa ses pièces d'armures les plus légères sur elle afin que l'air froid évite de rentrer en contact avec son corps. Il lui déposa un long baiser sur le front et alla s'enquérir d'une de ses lames afin de pouvoir aller chasser quelque chose. Il mit ses bottines et parti très simplement vers la sortie, juste une pièce de tissu sur son bassin, des bottines et une lame à la main. Dès lors que la grotte fût franchie, il frissona, il faisait encore assez froid et ses pas s'enfonçaient dans le sol boueux. Il partit pendant quelques heures, revenant avec un peu de paille dans les bras, une buche qui miraculeusement était sèche, deux lapins et du petit bois. Il diposa un cercle de pierre et installa la paille puis les brindilles après y avoir mis le feu. Pendant que démarrait le feu, il s'efforçait de dépecer les lapins mais il n'y était que peu accomodé. Il mit même la bûche pour le feu avant de pouvoir en écorché un. Une fois les deux lapins prêts à être cuits au bout d'une demi-heure de tentative de préparation, il les tendit au-dessus du feu en grelottant légèrement. Le feu ne le rechauffant complètement de la brise légère matinale...

La fraicheur de la nuit la réveilla lentement, l'odeur de l'homme lui permis de rouvrir les yeux pour la centième fois de la nuit.

Le feu crépitait doucement, la chaleur lui caressait le visage. C'était si bon.
Elle se releva difficilement faisant tombé les vêtements de Ryu, c'est là qu'elle découvrit qu'elle était nue et très blanche. Quelle horreur !

Elle posa un regard accusateurs à Desema mais celui ci se contentait de la regarder sans expression. Cela la calma, elle sourit et se colla contre lui en l'embrassant.

-Merci.

La mal de tête était toujours la mais Läme essayait de l'oublier.
Le gouffre noir semblait s'être éloigné se qui la rassurait.

Elle posa sa tête contre le torse de Ryuuku un sourire aux lèvres.

-Je t'aime.

Cela lui faisait très étrange, il n'avait plus eu la vue d'une femme nue depuis très longtemps et là, elle était collée à elle, nue comme un vers, presque comme lui. Il prit le temps de se réhabituer à son contact lentement, surement. Les simples mots "je t'aime", lui donnèrent un léger sursaut imperceptible, il avait attendu si longtemps... Il embrassa son front tendrement, complètement brûlant et lui dit.

- Je t'aime Läme.

Il l'embrassa à nouveau et lui adressa de nouveau la parole.

- Tu es brûlante, nous allons rester ici quelques jours. J'ai préparé le repas au cas où tu aurais faim, profites-en pendant que c'est chaud. On va éviter les efforts inutiles, par soucis de vêtements secs, on va être obligé de dormir collés, enfin obligés...

Il prit une pause dans son discours pour esquisser un sourire.

- ça donne une raison de plus. J'irai te chercher à manger et à boire, tu ne bougeras et resteras à te reposer. Et ne discutes pas, c'est un ordre et une obligation. Tu vas restée ici à être choyée, tu ne vas pas t'en plaindre, je pense...

Il lui fit un clin d'oeil à sa dernière phrase et l'embrassa une nouvelle fois. Il semblait animer d'un curieux bonheur comme si malgré toute cette situation, cet environnement, il était heureux de l'avoir avec lui.

La chaleur lui redonnait des forces,
Ses bras puissant et fort l'entourait tendrement.

'Xunlaï et Dechus sont enemis, rien d'autre.'
Voiula la structure de notre monde aujourd'hui.
Deux clans,
Deux enemis,
Une guerre.

Personne ne crois en l'amour. Parce qu'ils ne savent pas s'en servir.
Et pourtant dans une grotte non loin de là, Xunlaï et déchus serré l'un contre l'autre s'aimait. Aucune trace de méfiance, de violence juste un amour que la guerre ne peut comprendre.

La vie est difficlie, mais il faut savoir assumer et continuer.

Tu ne vis pas pour ta vie,
Mais pour celle des autres,
Tout se rejoint.
Tout est mort et tristesse.

Mais dans ce monde, deux humains,
Deux races différentes,
Eloignés par de nombreuses conséquences.
Et pourtant regarder les.
Il s'aime.

Un mumure,
Une véritée,
Ryu, je t'aime.

Endormie dans les bras de son amour celle ci se rendormie paisiblement.
Les rêves sont meilleurs.
Les cauchemards disparaissent.
Le silence d'un rêve sans fin.
L'amour.

Lendemain matin, la journée s'était écoulée paisiblement sans trop d'encombres. Et la nuit fut longue, très longue. Étant devenu presque insomniaque, il reste collé contre elle à veiller à ce qu'il ne lui arrive rien. Malgré le puissant orage qui retournait le ciel, elle semblait dormir, sans doute la fièvre qui lui faisait un effet soporifique. Il passa sa nuit à lui caresser le visage du revers de la main, s'endormissant une dizaine de minutes contre elle quelques fois. Et se réveillant quand un éclair sonnait trop fort, prenant peur de ne plus la voir au réveil et vite rassuré lorsqu'il ouvrait les yeux. Pendant tout le temps qu'il serait malade, il avait décidé de ne pas la toucher, par respect et aussi qu'elle ne serait pas en état physiquement et psychiquement. Il se fixa simplement à lui déborder d'affection malgré l'excitation passable que pouvait effectuer son corps nu contre le sien lors de la nuit. Mais il n'en fit rien et pris sur lui, l'aimant trop pour devoir écouter ses vulgaires bas-instincts animales. Il resta contre elle au petit matin, fatigué de n'avoir pu dormi, mais soulagé d'être toujours à son contact.

- Belle matinée Läme, non ?

Il sourit et embrassa tendrement son épaule.

*********************************************

Rien de tout cela semblait pouvoir arriver un jour, cet homme sans véritablement de cœur à conquérir s'était vu tombé amoureux. Si on lui avait dit ça auparavant, il aurait été littéralement plié de rire mais là, il ne l'est plus. Tout ça pour lui devenait soulagement à son âme et félicité à son conscience. Toute sa nature maléfique avait été détournée d'une seule personne, l'amour y étant pour quelque chose. L'homme sans cœur, sans sentiment, manipulateur se révélait être un amant, aimant, protecteur, attentionné, doux. Un paradoxe que lui-même n'expliquait pas...

Elle s'étira dans les bras de son amant, heureuse qu'il soit à ses côtés.
Souriante et heureuse elle l'embrassa passionnement,
Sa température avait quelque peu changer malgré les tremblements de son corps.

Läme se releva s'aidant de son coude pour regarder par dessous son épaule.
Le temps était calme et ensoleillé.
La lumière du soleil éclairait l'entrée de la grotte faisant des reflès verts et bleues.
La nature était tellement étrange.
Elle reposa son regard sur le doux visage de Ryu.

-Hum.. Oui, il fait tellement beau.

Elle lui sourit et se relevant avec prudence, laissant son corp affronter la fraicheur de la caverne.

Fermant les yeux et se laissant guider vers la sortie, respirant profondement.
L'air,
Chaud ou froid,
c'était si agréable.

Les rayons du soleil lui tapa le visage,
La faisant reculer quelque peu.

Elle rouvrit les yeux et se retouna vers ryu.
Nue mais libre.

La honte n'existe pas,
c'est toi qui te la donne et l'invente.

Accepte toi comme tu es.

Sa peau avait légèrement un goût salé, Läme avait dû évacué un peu la fièvre à travers la transpiration. Il la laissa se lever tranquillement sachant qu'elle ne serait pas assez folle pour vouloir se risquer à tomber. Le calme était revenu avec le soleil, tout semblait si propice à accueillir cet état de renouveau. Il prit un long souffle et se leva d'un coup sec, en ne faisant attention que sa pièce de tissus glissa de son bassin. Il frissonnait légèrement et dit en s'approchant à elle.

- Je ne sais ce que je hais le plus.
Le fait que je puisse avoir trop bu.
Ou celui qu'un jour je t'ai perdu.
Mais ces divagations me sont d'une telle unitilité.
Car comme l'enfant perdu dans un fouret.
Je criais sans avoir à pleurer.
Que l'espoir m'a suffit pour te retrouver.

Il acheva sa petite improvisation lyrique par un long baiser langoureux. Il se sentait si bien... Sa peau collé à la sienne, leurs corps se réunissant, tout cela lui manquait tant que sans doute rien au monde n'avait plus de valeur à ses yeux. Son coeur battant contre le sien, son parfum se mélangeant au sien. Tout était fait pour une perfection matérielle. Rien de plus beau, de plus pur, rien de mieux pour présenter leur amour.

- Läme... Je vais me répéter. Je t'aime.

Neutre Nombre de messages : 10 Age : 31 Date d'inscription : 30/04/2009

Ils étaient beaux. Beaux et pathétiques a rêvé que cela serait déjà terminé. A rêver qu'il était si difficile d'échapper au responsabilité de ses actes. Ils semblaient si évasifs à se délecter de leur doux amour partagé, quel pathétisme... Nu, loyaux à eux-mêmes, ou du moins à ce qui en semblait. Tout cela n'était que très éphémère, surtout pour le mâle.

Une relève de la milice avait été décidée après une semaine de son non-retour. La troupe était composées de deux cavaliers et de huit hommes à pieds. Tous vêtus d'armure de cuir à l'exception des cavaliers qui étaient en plaque, ils portaient tous des armes affutées et déjà dans leurs mains. Ils traversaient des lieux de forêts sans jamais cessés, vérifiant rapidement le signalement donné par le tavernier et donc interrogeant quelques personnes. Puis ils atterirent sur la grotte, et là même pas eux besoin de demander le signalement. Ils se fixèrent tous un moment et le plus avancé d'eux dit en brandissant son hallebarde.

- "C'est eux, à l'assaut !"

En réalité, le signalement disait "Mort, ou mort", et c'est ainsi qu'ils se précipitèrent tous sur les deux amoureux.

Une seconde,
Un battement de coeur,

Läme bondit en direction de ses armes,
Les hommes étaient prochent, sabres à la main, la bouche entrouverte.
C'était comme un hurlement silencieux.
La haine..

Se retournant brusquement, sabres à la main, la jeune Xunlaï examina en quelques temps les manières de la milice.
Elles étaient assez maladroites, les armes était beaucoup trop lourdes.
Maladroites mais très expérimentés.
On aurait dit des bêtes déchainés qui ne vivaient que pour tuer.

Les hommes criaient, les hurlements résonnaient dans la petit caverne.
Läme sentit son corp se relacher, le mal de tête revînt à très grand pas.

-NON!

La jeune femme ferma les yeux,
Laissa la sombre colère s'installer dans son corp,
L'odeur du sang.. La chair.
Rouvrant lentement les yeux, elle observa calmement la milice s'approcher d'elle avec méfiance et envie.
2mètre puis qu'un seul.
Le sabre décolla, aussi vive qu'un être, elle frola la gorge d'un des hommes laissant aparaître une longue trainé de sang qui gicla contre le mur avec un bruit presque inaudible.

Un fin sourire sadique aux lèvres la jeune femme se retourna vers ses adversaires une regard de défi.

-Venez vous battres mes chers compagnons.

Sang, hurlements, souffrance, douleurs.
Vitesse, silence, Hardiesse, violence, Läme.

Daisuke avait repéré plusieurs êtres vivants au travers de ce soleil infâme.

Il se rapprocha pour mieux les distinguer.

Lorsqu'il fût suffisamment proche pour voir clairement une fille, un garçon,
deux cavaliers et huit hommes à pied, ils s'apprêtaient à livrer combat.
Daisuke se dit qu'un combat à deux contre dix allait être un divertissement des plus savoureux.

Il rit intérieurement pour ne pas se faire repérer et ainsi, savourer ce combat
qui se promet des plus distrayant.

Une question pourtant lui torturé l'esprit, qui aller mourir, la fille, le garçon ou bien les dix autres.

[Edit de Ryuuku] : Correction des fautes, et modification de la condition de pluie, il fait justement très beau.

Les rayons solaires perçaient les nuages. Ses yeux depuis habitués aux Catacombes n'ont été qu'aveuglés l'instant qu'il lui prit de de les plisser soigneusement contre cette luminosité agressive. Lorsqu'il vu arrivé les forces armées, il avait déjà eu le réflexe de remettre sa lourde armure. Des reflets blanchâtres, argentés oscillaient de toutes part de son armure, l'onyx ne pouvait qu'être mieux reflétée d'une autre teinte. Il était encore à l'arrière de la grotte en train de se vêtir de ses épaulières que Läme avait déjà engagé. A vrai dire, il n'était pas tellement surpris qu'elle engage rapidement, malgré son calme avec lui, elle restait une personne incisive. Puis soudain, un large sourire malsain s'était déssiné sur ses lèvres, cet aspect sadique et meutrier de sa belle ne lui donnait que d'avantage de satisfaction puisque cela emplissait aussi son propre côté malsain qui ne l'avait quitté. Tout était prédisposé pour une mort certaine mais de quel côté ? Lui, ne pouvait se le permettre, les Catacombes ne l'accueilleraient pas une nouvelle fois.

Il prit un long souffle et essaya tant bien que mal de cacher ses pupilles derrière sa chevelure afin d'éviter le soleil. Il s'élança contre les gardes, sa tête étant son seul pointe d'atteinte à moins qu'une lame soit assez tordues et molle pour infiltrer son armure de plaque. L'un des gardes à l'hallebarde voulu empaler sa tête d'un geste vif, il esquiva et le dégagea d'un coup d'épaule contre une des parois. Läme s'occupant des autres, il n'expliqua un pressentiment, comme si on l'observait... Il n'en fit pas tant attention pour frappé les flancs des chevaux de ses avants-bras encagés de métal surmontés de piques. Ceci déchira la chair des destriers et également des cavaliers qui n'avaient eu l'aisance d'esprit de dégager leurs jambes des étriers. Cela faisait deux gardes en moins, plus un assomé avec les côtés cassés, un autre égorgé par Läme. Tout était prédisposé pour la mort, oui. Mais laquelle ..?

Quatres hommes,
Quatres morts.

Ryu avait eu le temps de reprendre ses armes malgré le peu de temps qui leurs avait été permis, par contre Läme était toujours nue, se qui perturbait assez la milice. Quels imbéciles.

-Les hommes sont tous les mêmes, mumura t-elle en ronchonnant.

Sans le moindre signe de pudeur, la jeune femme abattait les hommes facilement.
Tous tombaient, c'était si facile. Un peu trop.

Regardant Ryu un instant l'admirant.. Il était beau, fort.
Un homme dont beaucoup de femmes désirent.
Soudain un homme, grand, 1mètre90 environ se posta devant elle un regard sadique et mi-amusé.

-Salut ma belle.

Un rictus aux lèvres, il l'a dévora du regard.

-Dommage, tu es très belle.
Läme sourit en lui envoyant un regard glacial.
-Je sais.

Elle lui bondit dessus, sa dague à la main.
Malheureusement celui-ci esquiva en la repoussant contre la paroie.

Läme gémit, elle avait mal au bras.
Il était couvert de sang avec de multiples coupures.

-Et merde.
L'homme s'accroupie en face d'elle et lui chuchota à l'oreille, déposant une haleine d'alcool sur son cou, pour un capitaine ce n'était pas vraiment prodige..

-Dommage que tu sois en fuite j'aurai volontairement eut le plaisir de t'avoir dans mon lit.

La jeune Xunlaï lui cracha dessus de dégout mais n'eut qu'au retour une gifle qui l'assoma à moitier.

-Ryu..

Un soupir,
Un cri,
Un souhait.

» [Ouvert] La Bonne Chopine.
» [TERMINE][R.P ouvert a tous le monde . ] Akahito Kabayama .